La fin de ce monde

Il s’agit d’un détournement photographique ou d’un graffiti virtuel de Jaime Ferrer sur ce que l’artiste et photographe chilien définit comme « une sculpture psychotechnologique appelée automobile ».

L'œuvre de Ferrer a un style pictural/graphique avec lequel il exprime son souci du dialogue entre technologie et nature. Il utilise l'huile, l'acrylique, le latex, l'encre, les émaux, entre autres techniques mixtes sur papier et tissu, mais aussi, comme c'est le cas pour ce livre, il utilise des techniques de photographie, de vidéo et d'écriture. THE END OF THIS WORLD est une œuvre aux couleurs vibrantes, avec sa propre figuration, pleine de graphismes, de silhouettes, de plans contrastés, de lignes et de formes qui reflètent son affinité avec la pop américaine et son engagement envers son environnement social.

Ferrer a étudié à l'École des Beaux-Arts de Santiago du Chili, ses professeurs étant Augusto Barcia, Adolfo Couve, Luis Lobos et Rodolfo Opazo. Il s'est installé aux États-Unis en 1982 et a depuis travaillé dans des pays comme le Canada, le Chili et l'Italie. En 1984, il faisait partie de l'organisation des artistes Artworks de la ville de Hartford. Il a été professeur d'art à Willimantic, Connecticut, États-Unis, et a également été acteur et assistant de production cinématographique. Il vit actuellement à Miami, où il crée, enseigne et est consultant en art pour le secteur privé. Ses projets mélangent divers médias, de la sculpture et de la peinture aux techniques mixtes.